Eco Innovation

PLANET - La nature en ville

En développant l’agriculture durable dans la ville et sa périphérie, la mission d’Eco-Innovation est non seulement de contribuer au maintien de la biodiversité mais également de réduire la distance entre producteurs et consommateurs. Un type de production qui réduit considérablement l’empreinte écologique de l’alimentation tout en créant une réelle convivialité dans les quartiers. Les jardiniers amateurs rencontrent des professionnels qui les sensibilisent à la sécurité alimentaire et à une bonne nutrition. La production est également écologique puisque chaque plante, chaque légume est cultivé selon un principe d’éco-fonctionnalité, visant à atteindre de hauts niveaux de productivité tout en préservant la Terre. L’usage de pesticides ou d’engrais chimiques est banni, les économies en eau ou autres ressources énergétiques sont favorisées, et l’accent est mis sur des techniques d’agriculture durable peu utilisées : l’usage de compost, l’installation de jardins sur les toits, les associations végétales permettant aux plantes de se renforcer mutuellement , etc.

PROSPERITY - Un chômage écolo et nouvelles perspectives

Consciente du nombre grandissant de demandeurs d’emploi et des nombreux hectares de terrains à cultiver en Région bruxelloise, Eco-Innovation propose également aux chômeurs des formations d’une durée de six mois en horticulture. Parmi les huit personnes formées l’année dernière, deux ont été engagées, s’ajoutant au treize autres employés de l’association. « Nous créons des emplois que nous voulons pérenniser grâce à la vente de produits frais, l’installation de potagers ou encore l’organisation de services touristiques autour de ces potagers », résume Frédéric Morand, administrateur-délégué d’Eco-Innovation, qui souhaite continuer à engager du personnel dans les années à venir.

Soucieuse de poursuivre son développement, Eco-Innovation a lancé la coopérative Vert d’Iris à l’automne 2012 qui prend en charge la mise en place et la gestion durable des potagers mixtes. Si en 2012 les ventes permettent de couvrir 1/3 des revenus de l’association, le reste provenant de subsides publics, « l’objectif est d’atteindre un niveau d’autofinancement supérieur à 80% dans les prochaines années », explique Frédéric Morand.

PEOPLE - Les mains dans la terre

Ouverts aux jardiniers et aux habitants, les jardins potagers sont également des lieux d’animations éducatives pour les écoles et les associations. « Ils rassemblent tous des gens qui ont envie de mettre les mains dans la terre, d’avoir ce contact avec la nature qu’ils ont perdu, sourit Valérie Anne Semal, chef du potager “Betteraves enz.” à Neerpede. Je pense que les gens veulent de plus en plus savoir ce qu’ils mangent, d’où ça vient, comment c’est produit. »